Déconcentration

A la différence de la concentration, il n’existe pas une seul chef à la tête de l’autorité nationale, mais plusieurs représentants destinés à diriger l’action d’une circonscription délimitée. Ces représentants de l’autorité centrale disposent d’un pouvoir propre de décision, toutefois soumis à l’autorité centrale supérieure à laquelle ils sont subordonnés. Le supérieur hiérarchique dispose en effet d’un grand pouvoir sur l’agent : il impose des directives à suivre, que l’agent ne peut remettre en cause.

On peut donc constater l’existence d’une « pyramide de statuts » : du chef de l’Etat aux agents d’exécution situés au plus près des réalités locales. Les autorités placées au plus haut de cette pyramide décident, les agents subordonnés exécutent.

On considère ces mesures justes dans la mesure où l’intérêt national prévaut sur l’intérêt local, ela permettant en effet de conserver une certaine unité de direction.

En France, la déconcentration est appliquée depuis la loi du 28 pluviôse an VIII, date à laquelle les préfets ont été crées.