Mise à jour : mai 2014
Types de régimes
On distingue généralement les régimes démocratiques des régimes non démocratiques.
On distingue généralement les régimes démocratiques des régimes non démocratiques.
Les régimes démocratiques possèdent un pouvoir législatif dont dispose un parlement, d’un pouvoir exécutif et d’un pouvoir judiciaire. Cependant, deux grands types de régimes organisent de façon différente les relations entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif.
Le régime parlementaire repose sur les liens particuliers qui s’exercent entre trois acteurs principaux :
Il existe donc une relation de responsabilité du chef de l’Etat et du gouvernement devant le parlement qui donne ou non sa confiance au gouvernement. Ce dernier est en effet souvent institué ou destitué par un vote de confiance du parlement. C’est cette relation qui caractérise le régime parlementaire.
On retrouve dans les régimes présidentiels les mêmes organes que dans les régimes parlementaires :
A la différence du régime parlementaire, le gouvernement n’a alors pas besoin de recevoir la confiance du parlement ; il n’est pas responsable devant le parlement.
Le contrôle qui s’exerce entre le président et les assemblées parlementaires repose sur le système des « checks and balances » (poids et contrepoids) qui permet parfois au parlement, parfois au président, de se contrôler mutuellement.
Les régimes parlementaires et présidentiels ont été adaptés à chaque territoire.
Ainsi, certains pays ont introduit des caractéristiques de l’un et l’autre de ces régimes, que l’on nomme régimes semi-présidentiels, à l’image de la France ou de la Finlande.
En France, le pouvoir exécutif est divisé entre le gouvernement et le président, qui n’est pas le chef du gouvernement ; il revient au premier ministre la fonction de chef de l’exécutif. De plus, le président possède des pouvoirs plus importants que ceux qui sont attribués dans un régime parlementaire au sens strict.
L’autoritarisme est caractérisé par la domination d’une élite souvent liée aux forces armées.
A l’inverse du système démocratique, il ne peut y avoir d’alternance politique car la liberté d’expression est limitée, empêchant ainsi toute compétition politique. Il existe donc un véritable clivage entre l’Etat et la société.
Configurations de régimes autoritaires :
Le totalitarisme est caractérisé par l’instauration d’un régime de terreur : des institutions sont créées pour contrôler la société, et la réprimer certains comportements individuels ou collectifs déviants par rapport à l’idéologie (orientation sexuelle, choix politique…).
Il existe ainsi un lien fort entre l’Etat et la société, les individus étant poussés à adhérer à l’idéologie mise en avant par le pouvoir central. La sphère privée est ainsi limitée par l’immiscion de l’idéologie à tous les niveaux. L’individu perd alors son autonomie et sa liberté, contraint d’adhérer à la stratégie d’un chef qui domine la société. Le chef impose un culte de la personnalité et une idéologie appliquée par son parti politique. Ce parti est un parti de masse, unique, organisé par le pouvoir central. La propagande joue donc un rôle proéminent dans l’organisation du peuple en s’immisçant dans toutes les sphères sociales, notamment par le biais des institutions sociales. Cette idéologie, sorte de religion séculière pour reprendre les termes de Raymond Aron, créé une croyance populaire intangible
La contestation du régime peut donner lieu à de virulentes répressions. Ainsi, le totalitarisme maîtrise en quelque sorte toute la vie des individus.
Parmi expériences totalitaires, on peut citer le nazisme d’Hitler, le fascisme de Mussolini ou le communisme de Staline.