Depuis 2004, la série Plus Belle La Vie réunit un public de
fidèles autour d’un quartier imaginé de Marseille. Mais en plus de
quinze ans d’existence, elle a bien évolué: le petit quartier
tranquille où tout le monde se connaît a cédé la place à un monde
où prime l’individualisme. Dans ce monde nouveau, on ne fait plus
appel à la raison, mais à l’émotion, on atténue la convivialité au
profit de rapports de domination, tout en délivrant des valeurs
contractuelles, libérales et progressistes à la manière d’une vaste
publicité.