Au-delà des jours fériés, ce sont les accords d'entreprise ou
d'établissement, ou, à défaut, une convention ou un accord de
branche, ou à défaut l'empployeur, qui définissent les jours fériés
chômés.
Pour les jours fériés chômés, la perte de salaire n'a pas à être
compensée par l'employeur, à l'exception du 1er mai, dès que le
salariés n'a pas trois mois d'ancienneté. Cependant, les jours
fériés chômés sont rémunérés sans condition d'ancienneté aux
intérimaires, tandis que les salariés travaillant à domicile comme
les salariés intermittents ne sont pas rémunérés (sauf disposition
conventionnelle ou usage le prévoyant).
Lorsque les jours fériés sont travaillés, les salariés ont droit
à une rémunération normale (sauf accords collectifs ou règles
internes à l'entreprise prévoyant une majoration). Seul le 1er mai
doit être payé double.
Lorsqu'un salarié fait un pont, il revient à l'employeur de
décider s'il le pont est rémunéré sans condition ou s'il est
récupéré (sur un jour de RTT ou encore en travaillant un autre
moment).
La journée de solidarité, qui est une journée de travail non
rémunérée, peut correspondre à un jour férié (sauf 1er mai) ou à un
jour de RTT, ou à toute autre période permettant un travail de 7
heures précédemment non travaillées.