Culture générale
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L’homme est mû par l’illusion selon laquelle il est libre de sa volonté. Lorsqu’il veut quelque chose, il ne se pose pas la question de la cause de la chose. Par exemple, si nous avons faim, nous ne cherchons pas à savoir pourquoi nous avons faim ; nous sommes seulement certains de la volonté d’avoir faim.
L’homme pense que la nature est faite pour lui : la nature serait un moyen de satisfaction de nos désirs. Il croit alors que la nature a été créée pour lui, pour son usage ; ainsi, la nature a été élaborée pour l’homme, dans ce but : c’est l’anthropocentrisme.
La connaissance rationnelle doit libérer les hommes de leurs illusions.
Pour Spinoza, les mathématiques permettent à l’homme de se délivrer de l’imagination. Ils montrent les choses telles qu’elles sont.
L’homme sera libre lorsqu’il aura une connaissance de ce qui est (la nature ou Dieu, qui n’a besoin que de lui-même pour exister).
La connaissance sensible ne conduit pas à la connaissance adéquate d’une chose ; il s’agit d’une connaissance sensible, appréhendée par nos sens, qui n’est qu’une illusion.
Pour parvenir au bonheur, les hommes doivent s’orienter vers la connaissance. Les seules plaisirs passionnels permettent seulement d’atteindre un bonheur passager.
Ainsi, par la connaissance de la nature, l’homme peut atteindre la béatitude : il comprend son essence et son appartenance à la nature, ce qui est un gage de liberté.
Connaitre notre essence permet de distinguer les passions qui augmentent notre puissance d’action de celles qui la diminuent. L’homme étant un être de nature, il cherche à se préserver ; en déterminant ses désirs, il reconnait les passions utiles et se préserve des passions inutiles.
Tout comme Hobbes, Spinoza considère qu’à l’état de nature, les hommes luttent pour vivre et faire valoir leurs droits ; la puissance des uns est combattue par celle des autres. Il y règne un état de lutte permanent.
Les régimes politiques doivent user de raison pour permettre la bonne coexistence des hommes.