Des polluants présents partout

Tout au long de leur vie, les consommateurs ingèrent les substances chimiques présentes dans leurs aliments et certains d'entre eux subiraient les effets de certains de ces produits chimiques, considérés nocifs, mais présents dans l’environnement.

Régulièrement, de nouveaux scandales mettent en évidence les effets nocifs de ces substances : amiante, tabac, bisphénol A, aspartame, phtalates... Pourtant, les polluants chimiques restent très nombreux : solvants, vapeurs (hydrocarbures répandus dans l’atmosphère par combustion des énergies fossiles), herbicides, métaux (cadmium, plomb, mercure…), polluants alimentaires (additifs, conservateurs, traces d’engrais…).

L’industrie pétrochimique participe à cette pollution avec les produits dérivés des carburants fossiles qu’elle fabrique : plastique, canalisations, peinture, couches, stylos, vêtements, produits de nettoyage, colles, déodorants, crème, dentifrice… Au-delà de ces polluants chimiques, il existe des pollutions aux causes physiques : bruit en ville, ondes mécaniques, ondes électromagnétiques aux rayonnements ionisants et non ionisants.

Mais ce que nous mangeons reste l’un des principaux enjeux sanitaires de notre époque. Seuls 2 à 3% des conteneurs entrant en Europe sont contrôlés, ce qui laisse libre court aux fraudes alimentaires. En 2012, beaucoup d’aliments importés comportaient des risques pour la santé : la viande de bœuf importée d’Argentine induirait des risques de méningites ou de diarrhées, les poissons importés d’Espagne augmenteraient les risques de maladies neurologiques (dû au mercure qu’ils contiennent), les poivrons importés de Turquie seraient des perturbateurs endocriniens potentiellement cancérigènes, etc. La nourriture importée serait donc source de risques sanitaires nouveaux : 1 cas d’hépatite A sur 10 résulterait d’une contamination alimentaire. Mieux vaut donc éviter de manger ce qui n’est pas de saison…