Chine

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Mise en place de la République populaire

Après les grandes dynasties chinoises, dont la dernière fut la dynastie mandchoue des Qing, qui pris fin en 1912. Des révolutionnaires étudiants et commerçants, de Chine ou des alentours expriment leur mécontentement. Ainsi, l’année 1912 marque le passage des dynasties à la république de Chine. Mais la nouveauté mis place à des volontés plus nationalistes, et d’un autre côté celles de se tourner vers l’union soviétique. Ainsi, le Parti Communiste nait en 1921. Un affrontement long et difficile se met alors en place entre le Guomindang de Tchang Kaï Chek qui est le pouvoir en place, et Mao Zedong, dont les partis sont en lutte. Ainsi, la République populaire de Chine est proclamée le 1er octobre 1949.

Sous Mao

Le parti Communiste chinois prend donc la tête du pays, par le biais de Mao Zedong. Ce dernier est président du Parti au pouvoir, et en même temps Chef de l’Etat, deux fonctions difficilement cumulables. La nouvelle politique conduit à un rapprochement du modèle soviétique, et ainsi à des réformes importantes. Pourtant, malgré ce rapprochement communiste, la Chine adopte un modèle économique dite « socialiste de marché », et donc libérale. Mais l’autorité du pouvoir en place et les grandes famines engendrées par une politique mal menée conduisent à de grandes déceptions. En effet, après l’échec du Grand Bond en avant qui mena à une véritable catastrophe, le Parti Communiste décide d’adoucir certaines dispositions trop rigides, comme c’était le cas pour les domaines culturels, dans lesquels on s’exprime peu du fait de la répression. Mais cela ne sera pas suffisant, et les contestations se confirment. Pour y remédier, Mao veut renforcer la légitimité du Parti, en lançant une campagne de rectification destinée à prendre en compte les critiques concernant le parti, élaborées par le peuple, afin de corriger les éventuels éléments de contestation. Mais cette campagne dite des Cents Fleurs, qui se déroula en 1957 se solde par un échec en ce sens que les critiques sont très vives, et amènent à un mécontentement croissant de la population qui exprime ses désaccords. Les mouvements étudiants commencent à se lever pour constituer un véritable barrage à la politique communiste de Mao. L’autoritarisme du parti est la principale critique établie par les contestataires, qui viennent de plusieurs couches sociales.

Pourtant Mao tente de poursuivre sa politique, et décide de lancer la Révolution culturelle en 1966, destinée à implanter durablement l’idéologie prolétarienne, et ce, afin de renverser la bourgeoisie. Ainsi, les gardes rouges élargissent leur sphère d’influence et commencent à construire une nouvelle société. Mais contrairement à l’esprit libérateur du mouvement, tous les contre révolutionnaires devaient être exécutés, et ce, en public. Ainsi, peu à peu le mouvement devient de plus en plus agressif, et la vie politique se complexifie. Le successeur probable de Mao résidait en la personne de Lin Biao ; mais ce dernier tenta de prendre plus rapidement le pouvoir, par un coup d’Etat de 1971 selon certaines sources. Ainsi, le début de la Révolution culturelle marque celui de l’action de la Bande des Quatre. Ces derniers étaient la femme de Mao, Jiang Qing, et d’autres membres du Parti : Yao Wenyuan, Zhang Chunqiao et Wang Hongwen. Ils sont accusés d’avoir causé la mort de nombreuses personnes de 1966 à 1969, afin de s’emparer du pouvoir. La bande poursuivit ses actes  jusqu’à son arrestation en 1976 sous les ordres de Hua Guofeng, successeur de Mao. Celle-ci eut lieu peu après le décès de Mao en 1976, qui marqua par la même occasion la fin de la Révolution culturelle.

La nouvelle politique, et la Chine, aujourd’hui

Deng Xiaoping (« le Petit Timonier ») prend sa place en 1978. Une nouvelle Constitution est adoptée en 1982, Constitution établissant des droits humains relatifs à la protection des minorités. A partir de ce moment, la Chine renouvelle ses positions, et passe à une politique d’ouverture, et de réformes. Le nouveau Chef du pays veut moderniser son industrie, en réformant tout le système économique. Visant à stabiliser la politique, tant que l’économie, la population soutient ces réformes. Si le communisme reste en place, il devient plus modéré. Pourtant, Deng Xiaoping, qui prône une ouverture économique à l’étranger, garde la dictature politique d’un autre côté. Ainsi, après  l’arrivée de Zhao Ziyang au secrétariat général du Parti en 1987, se lèvent des voix de revendications dès 1989. Les mouvements progressent relativement rapidement et deviennent des émeutes. Les manifestations sont de plus en plus violentes, et des arrestations ont lieu. Alors que les émeutiers demandent plus de démocratie, sous couvert d’une dénonciation de la corruption, Deng Xiaoping met en place la loi martiale ; celle-ci permettra de ramener le calme par le biais des forces militaires. Pourtant, le Chef du pays ordonne aux forces militaires de tirer sur les manifestants, faisant ainsi de nombreux morts. Si le massacre remit en causes sa politique, il persévéra pourtant dans le domaine économique. Suite à ces évènements, la politique de « réforme et d’ouverture » se poursuit quand même. L’année 1992 marque le début de ce nouveau « socialisme de marché » ; on veut ainsi bannir l’exploitation, au travers d’une politique de compassion, de vérité et de tolérance. Ces mesures se révèlent favorable à la Chine, qui obtient des résultats favorables, avec une forte croissance dans les années 1990.

Aujourd’hui, la Chine est durablement implantée dans le système économique international, puisqu’elle est entrée en 2001 dans l’Organisation Mondiale du Commerce. Les grands pays industrialisés s’arrachent le pays, qui devient une cible privilégiée pour les investisseurs étrangers. Aussi, la Chine possède désormais un système de destruction des satellites, l’amenant à devenir une grande puissance égalant les Etats-Unis ou la Russie. Malgré cette bonne santé économique, les inégalités sociales s’affirment d’autant plus.