Culture générale
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Pour Epicure, la philosophie doit avoir pour but de délivrer l’homme de ses angoisses, nées de la religion et de la superstition.
L’homme doit donc comprendre la nature, la connaitre, afin de sortir des superstitions et fonder des opinions qui permettent l’accession à la sagesse.
L’homme doit chercher le bonheur dans la vie terrestre par le plaisir. Les désirs naturels doivent être satisfaits, sans aller jusqu’à mener une vie de débauche.
Le sage est un homme heureux qui connait la paix de l’âme et du corps : il vit en dehors de toute crainte et de toute souffrance.
Le scepticisme veut montrer à l’homme qu’il doit toujours d’interroger, le doute étant toujours présent.
Les sceptiques considèrent que la vérité ne peut jamais être atteinte : pour garantir une vérité, il faudra la prouver, mais cette preuve devra elle-même être prouvée, et ainsi de suite.
La théorie du scepticisme, développée par Pyrrhon d’Elée, critique plus qu’elle ne propose. Elle pose seulement pour vérité que la vérité n’est pas accessible.
Ainsi, l’aphasie (ne rien affirmer) permet d’éteindre notre imagination et ainsi d’éviter les erreurs.
Selon la formule d’Epictète, être stoïcien, c’est savoir faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous ; ainsi d’accepter l’ordre du monde.
Les raisonnements doivent donc être cohérents par rapport à l’ordre du monde. Ils cherchent à effectuer des enchainements logiques qui rendent compte de l’enchainement des phénomènes de la nature.
Les stoïciens considèrent que le monde est unificateur ; animé par un souffle, il relie les choses entre elles. Dieu constitue ce souffle unificateur, il n’est pas extérieur aux choses.
L’homme est impuissant face à l’ordre des choses ; mais son malheur vient du fait qu’il considère le monde imparfait : le monde n’est pas ce que nous désirons qu’il soit.
L’homme ne doit pas avoir peur de la mort ou de la maladie car cela n’est ni bon ni mauvais, car en dehors de notre pouvoir.
L’homme arrivera à assurer la cohésion exigée par la nature en maintenant une certaine constance et une attitude droite.
Le sage doit atteindre l’ataraxie, l’absence de troubles ; il ne doit pas être troublé par ses passions, qui sont un excès par rapport à la nature.
L’homme doit rester maître de la juste représentation des choses, sans tomber dans la passion.