Droit de disposer de son corps

Droit de disposer de son corps

Toute personne a droit de disposer de son corps. Cela doit permettre de protéger les intérêts matériels et moraux de son corps. L’individu a donc un pouvoir sur son corps et peut décider, dans la plupart des cas, de sa propre mort. Cependant, certaines limitations à la totale liberté de disposition de son corps sont à apporter.

Euthanasie

L’euthanasie est une aide à mourir. Il en existe deux types :

-          L’euthanasie passive

Dans ce cas, le soignant laisse mourir la personne (droit au laisser mourir), sans intervenir de manière active pour mettre fin à la vie du patient. Il s’agit par exemple d’arrêter les soins. Ceci est justifié par l’interdiction d’ « obstination déraisonnable » ou d’ « acharnement thérapeutique ». Dans tous les cas, la volonté du soigné doit prévaloir, et le soignant ne peut s’y opposer.

-          L’euthanasie active

Dans ce cas, il s’agit alors pour le soignant de provoquer la mort (en débranchant un appareil qui le maintient en vie par exemple). Ceci est interdit en France, bien que peu de sanctions soient réellement appliquées en pratique.

C’est ce type d’euthanasie qui est sujet à controverse en ce sens qu’on met fin à la vie de manière volontaire. L’actualité a ces derniers temps mis en avant l’euthanasie afin de trouver une issue plus favorable au patient. Cependant, les juges n’ont toujours pas modifié leurs décisions.

Suicide

Le suicide n’est pas pénalement sanctionné en France, tout comme sa tentative. S’agissant d’une souffrance morale intense qui conduit à cet acte, le suicide n’est pas une infraction. Cependant, celui qui incite au suicide est quant à lui pénalement sanctionné (loi du 31 décembre 1987).